À Baeza, le Master de l’UNIA sur la CITES débute avec des participants du monde entier

Mise à jour le 25 avril 2024

 

Baeza, 22 avril 2024 — Cette semaine marque le début de la période de présence obligatoire sur le campus pour la 15e édition du Master en gestion et conservation des espèces dans le commerce : le cadre international au siège « Antonio Machado » de l’UNIA, situé dans la ville historique de Baeza (Espagne). Cette formation avancée se déroulera du 1e février au 1e septembre 2024 avec pour objectif d’approfondir l’expertise des professionnels engagés dans la mise en œuvre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).

Organisée par l’UNIA en collaboration avec le Secrétariat de la CITES, cette édition du Master réunit plus de 30 participants du monde entier grâce à une coopération internationale concertée et à des investissements en renforcement des capacités. Le Secrétariat de la CITES, avec la généreuse contribution financière de la Chine, de l’Union européenne et de la Suisse, a facilité la participation de 8 personnes parmi les autorités CITES d’Argentine, de Chine, de Cuba, du Kenya, des Îles Salomon, du Suriname et du Togo. En outre, le projet de l’USAID pour la biodiversité et le développement à faibles émissions en Afrique de l’Ouest (West Africa Biodiversity and Low Emissions Development (WABILED)) soutient 11 participants d’Afrique de l’Ouest.

Pendant une période intensive de trois mois, le programme de cette phase du Master avec présence sur le campus vise à aborder plusieurs sujets essentiels comme le cadre juridique international qui régit le commerce des espèces CITES, toutes les informations pratiques relatives aux principes de gestion et aux principes scientifiques en vertu de la Convention, ainsi que les mécanismes d’application visant à empêcher le commerce illégal d’espèces sauvages. Le Secrétariat de la CITES apporte également son soutien au Master en faisant participer des membres de son personnel comme conférenciers afin d’enseigner aux participants des connaissances de première main et de les informer des dernières avancées en matière d’application de la Convention.

Mme Haruko Okusu, Chef de section de l’Unité de sensibilisation et de gestion des projets à la CITES, a déclaré : « Nous remercions l’UNIA ainsi que l’organe de gestion et l’autorité scientifique d’Espagne de continuer à apporter leur soutien indéfectible à cette initiative de collaboration entre la CITES et ses partenaires pour promouvoir la conservation de la vie sauvage et des pratiques durables de commerce. Grâce à cette formation, les participants vont faire partie des précieuses sources de connaissance et d’expertise dans leurs pays tout en renforçant leurs réseaux et leurs liens d’entraide avec d’autres autorités de protection de la vie sauvage par-delà les frontières. Le Master permet de mieux comprendre la Convention, mais il est également indispensable pour la coopération infrarégionale et régionale en ce qui concerne les tendances du commerce légal et illégal d’espèces sauvages. »

 

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À propos de la CITES 

La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) a été signée le 3 mars 1973 et est entrée en vigueur le 1er juillet 1975. Avec 184 Parties (183 pays + l’Union européenne), elle reste l’un des outils les plus puissants au monde pour la conservation de la faune et de la flore sauvages grâce à la réglementation du commerce international de plus de 40 900 espèces d’animaux et de plantes sauvages. Les espèces inscrites aux Annexes de la CITES sont utilisées quotidiennement dans le monde entier pour l’alimentation, les soins de santé, l’ameublement, l’habitat, les souvenirs de voyage, les cosmétiques ou la mode. La CITES vise à garantir que le commerce international des espèces inscrites est durable, légal et traçable et qu’il contribue à la fois aux moyens d’existence des communautés qui vivent au plus près de ces espèces et aux économies nationales, pour la santé de la planète et la prospérité des populations, à l’appui des Objectifs de développement durable des Nations Unies. 

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