Les Îles Salomon s’efforcent d’améliorer leurs avis d’acquisition légale utilisés dans le cadre du commerce international d’espèces sauvages

Mise à jour le 15 novembre 2024

 

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Honiara, 24 octobre 2024 – Les Îles Salomon ont franchi une étape cruciale pour renforcer le caractère légal et durable du commerce international de leurs espèces sauvages. Pour les Îles Salomon, où vivent de nombreuses espèces de coraux, de perroquets et d’autres d’oiseaux, le commerce international de ces espèces, couvertes par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), est une source vitale de revenus. Il est essentiel de veiller à ce que ces échanges commerciaux se déroulent de manière légale et durable, non seulement pour conserver la biodiversité terrestre et marine de ces îles, mais aussi pour préserver les moyens d’existence des communautés qui dépendent de ces ressources naturelles. Pour se conformer aux exigences de la CITES, qui stipulent que les spécimens commercialisés doivent être d’origine légale, les autorités CITES doivent entreprendre un processus de vérification qui aboutit à la production d’un « avis d’acquisition légale ».

Les 9 et 10 octobre 2024, un atelier consacré aux avis d’acquisition légale s’est tenu à Honiara, aux Îles Salomon. Appuyé par le Secrétariat CITES et le Service américain de la pêche et de la vie sauvage, et organisé par le ministère de l’Environnement, du Changement climatique, de la Gestion des catastrophes et de la Météorologie, l’atelier a rassemblé des représentants du gouvernement, des organismes de lutte contre la fraude et des représentants du secteur privé ainsi que d’organisations non gouvernementales.  

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L’atelier visait à renforcer la capacité des autorités et des parties prenantes à veiller à ce que les spécimens commercialisés soient toujours d’origine légale et, par conséquent, à appliquer effectivement la Convention. L’atelier a abordé le sujet de l’amélioration des procédures nationales de traçage des espèces inscrites à la CITES, renforcé la coopération entre les autorités nationales CITES et les parties prenantes concernées, et enregistré des progrès dans l’élaboration d’un guide de traçabilité nationale, destiné aux autorités locales pour appuyer la production d’avis d’acquisition légale dans les Îles Salomon. 

La Secrétaire générale de la CITES, Ivonne Higuero, a déclaré : « Nous saluons la détermination des Îles Salomon à entreprendre une initiative multisectorielle de renforcement des capacités qui leur permettra de poursuivre aussi bien leurs objectifs de durabilité et de respect de la Convention, que les objectifs globaux de la Vision de la stratégie CITES 2021-2030. Les échanges de connaissances qui ont eu lieu lors de cet atelier posent une base essentielle pour préserver la biodiversité unique de ce pays, permettant ainsi à ses espèces sauvages de continuer à prospérer dans leurs habitats naturels, aujourd’hui comme pour les générations à venir. »

Au cours de ces deux jours, l’atelier fut l’occasion d’assister à des présentations techniques, de participer à des discussions sur les meilleures pratiques pour la préparation d’avis d’acquisition légale, et de découvrir études de cas et exercices pratiques. Les participants ont fait part de leurs expériences et présenté leurs meilleures pratiques en matière de gestion des permis CITES, et discuté de la manière de renforcer la collaboration et d’améliorer la communication entre les divers organismes.

Le Secrétaire permanent a déclaré : « Cet atelier sur les avis d’acquisition légale, le premier en son genre dans les îles Salomon, marque une étape importante pour l’amélioration de la légalité et de la traçabilité du commerce d’espèces sauvages. En renforçant la capacité et la collaboration des parties prenantes impliquées dans le système de permis, nous pouvons mieux réglementer le commerce des espèces inscrites à la CITES. J’attends des participants qu’ils prennent ce qu’ils ont appris et qu’ils l’appliquent sur leur lieu de travail afin de garantir la légalité du commerce de notre flore et de notre faune. »

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Cet atelier s’inscrit dans l’effort de collaboration global entre le Secrétariat CITES et le Service américain de la pêche et de la vie sauvage, qui vise à renforcer le respect de la CITES et la lutte contre la fraude en Asie du Sud-Est et en Océanie.

 

Articles connexes :

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À propos de la CITES  

La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) a été signée le 3 mars 1973 et est entrée en vigueur le 1er juillet 1975. Avec 184 Parties (183 pays + l’Union européenne), elle reste l’un des outils les plus puissants au monde pour la conservation de la faune et de la flore sauvages grâce à la réglementation du commerce international de plus de 40 900 espèces d’animaux et de plantes sauvages. Les espèces inscrites aux Annexes de la CITES sont utilisées quotidiennement dans le monde entier pour l’alimentation, les soins de santé, l’ameublement, l’habitat, les souvenirs de voyage, les cosmétiques ou la mode. La CITES vise à garantir que le commerce international des espèces inscrites est durable, légal et traçable et qu’il contribue à la fois aux moyens d’existence des communautés qui vivent au plus près de ces espèces et aux économies nationales, pour la santé de la planète et la prospérité des populations, à l’appui des Objectifs de développement durable des Nations Unies.  

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