Visite du Secrétaire général de la CITES aux Samoa pour promouvoir une plus grande représentation des États insulaires du Pacifique à la CITES et favoriser l’application de la Convention

Mise à jour le 12 janvier 2021

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE CONJOINT

Visite du Secrétaire général de la CITES aux Samoa pour promouvoir une plus grande représentation des États insulaires du Pacifique à la CITES et favoriser l’application de la Convention

 

 
(De gauche à droite) M. Siaosi Sovaleni, Vice-Premier ministre des Tonga; M. Kosi Latu, Directeur général du PROE; Mme Fiame Naomi Mata'afa, Vice-Premier ministre des Samoa; M. John E Scanlon, Secrétaire général de la CITES; M. Stuart Chape, Directeur de la division Biodiversité et gestion des écosystèmes du PROE

Apia/Genève, le 6 avril 2016 : La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) porte sur plus de 35 000 espèces végétales et animales, notamment des espèces qui peuplent ou migrent vers la région des îles du Pacifique comme les baleines ou les dauphins, les tortues de mer, les coraux, et plusieurs espèces de requins, de raies manta ou d’orchidées.

La CITES est un accord international qui réunit 182 Parties contractantes aux fins de garantir que le commerce international d’espèces de faune et de flore sauvages ne nuit pas à leur survie. Sur ces 182 États parties, huit proviennent de l’Océanie : l’Australie, les Fidji, les Îles Salomon, la Nouvelle-Zélande, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa et Vanuatu.

Cette semaine, le Secrétaire général de la CITES, M. John E. Scanlon, est en visite à Samoa où il est accueilli par le Secrétariat du Programme régional océanien de l'environnement (PROE). Il prendra part à toute une série de réunions et de manifestations organisées par le PROE et différents partenaires afin de promouvoir une plus grande représentation des États insulaires du Pacifique à la CITES et d’appuyer la mise en œuvre de la Convention.

“Ces deux prochains jours, nous étudierons différentes solutions pour amener un plus grand nombre d’États insulaires du Pacifique à adhérer à cette Convention majeure qui joue un rôle de premier plan dans la conservation et la préservation de moyens d’existence durables dans la région du Pacifique. La suspension du commerce de carapaces de tortue imbriquée a fait partie des toutes premières décisions de la CITES; sans elle, la population de tortues imbriquées serait bien moins importante qu’elle ne l’est aujourd’hui,” a déclaré M. Kosi Latu, Directeur général du PROE.

“La CITES est une Convention dynamique présentée comme au croisement du commerce, de l’environnement et du développement. Elle nous guide sur la voie de la durabilité, un nombre croissant d’espèces marines et de bois étant placées sous sa protection. Suite à de récentes résolutions des Nations Unies, nous encourageons tous les États du Pacifique à participer activement aux processus de la CITES et leur proposons un soutien constant pour aider à sa mise en œuvre”, a indiqué M. John E. Scanlon, Secrétaire général de la CITES.

Les États insulaires du Pacifique commercialisent de nombreuses espèces CITES, notamment des crocodiles, des bénitiers géants (pour leur chair, leurs coquilles et en tant que spécimens vivants pour aquariums), des coraux et leurs produits dérivés, des papillons, des oiseaux du paradis, des perroquets, des fougères arborescentes, des cycadales et de l’acajou issu de plantations. Compte tenu du nombre croissant d’espèces marines et de bois inscrites aux annexes CITES, la Convention est désormais un instrument fondamental pour aider la région à assurer la gestion et le commerce durable et légal des précieuses espèces sauvages qu’elle abrite.

“Nous encourageons vivement tous les États insulaires du Pacifique membres du PROE à adhérer à la CITES. Les Fidji jouent déjà un rôle de premier plan au sein de la CITES et le PROE encouragera notre région à inscrire prochainement de nouvelles espèces des îles du Pacifique aux annexes CITES et à s’appuyer sur la Convention en tant que plateforme essentielle à la protection des espèces menacées,” a déclaré Mme Juney Ward, responsable de la division Conservation des requins et des raies du PROE.

Le gouvernement fidjien a proposé l’inscription de neuf espèces de raies Mobula à l’Annexe II de la CITES lors de la 17e Conférence des Parties à la CITES (CoP17) qui se tiendra en septembre 2016. Samoa co-parraine cette proposition. Les raies Mobula sont de grands migrateurs à croissance lente et à la population clairsemée dans l’ensemble des eaux tropicales et tempérées de la planète. Elles font l’objet d’une surexploitation pour leurs branchies utilisées à des fins médicinales en Asie.

En juillet 2015, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté à l’unanimité une résolution sur la Surveillance du trafic des espèces sauvages dans laquelle elle prie instamment les États Membres des Nations Unies qui ne l’ont pas encore fait d’envisager de prendre des mesures en vue de ratifier la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction et demande aux États parties de prendre des mesures appropriées pour s’acquitter intégralement et efficacement des obligations que leur imposent la Convention. Actuellement, six États Membres des Nations Unies provenant de la région du Pacifique ne sont pas Parties à la CITES.

“Nous et nos nombreux partenaires proposons notre soutien aux États du Pacifique pour les aider à adhérer à la CITES et à s’acquitter intégralement et efficacement de leurs obligations au titre de la Convention,” ont conclu le Directeur général du PROE, M. Latu, et le Secrétaire général de la CITES, M. Scanlon.

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Secrétariat CITES : Liu Yuan +41 22 917 8130 ou [email protected]

PROE : Nanette Woonton, [email protected] +685 21929 Ext. 305

Au sujet de la CITES

Avec 182 États membres, la CITES reste l’un des instruments les plus puissants au monde pour la conservation de la biodiversité par la réglementation du commerce de la faune et de la flore sauvages. Des milliers d’espèces font l’objet d’un commerce international et sont utilisées par l’homme dans sa vie quotidienne pour se nourrir, se loger, se soigner, ainsi que pour l’écotourisme, les cosmétiques ou la mode.
 
La CITES règlemente le commerce international de près de 35 000 espèces de plantes et d’animaux, y compris de leurs parties et produits, assurant leur survie dans la nature au bénéfice tant des populations locales qui conservent ainsi leurs moyens de subsistance que de l’environnement mondial. Le système de permis CITES a pour but de veiller à ce que le commerce international des espèces inscrites aux annexes CITES soit durable, légal et traçable.
 
La CITES a été adoptée à Washington D.C. le 3 mars 1973.
 
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À propos du PROE

Le Programme régional océanien de l'environnement (PROE) est la principale organisation intergouvernementale du Pacifique. Elle a pour mission de promouvoir la coopération dans la région pour réaliser une vision commune sur l'environnement du Pacifique, “garant de nos modes de subsistance et de notre patrimoine naturel en harmonie avec nos cultures.”

Les activités du PROE s’appuient sur le Plan stratégique élaboré par les 26 pays et territoires membres du Programme. Le Secrétariat, dont le siège est à Apia, aux Samoa, travaille en étroite collaboration avec ses membres et partenaires pour favoriser la gestion de l'environnement et le développement durable dans la région suivant quatre grandes priorités stratégiques :

  • la biodiversité et la gestion des écosystèmes;
  • le changement climatique;
  • la gestion des déchets et la réduction de la pollution;
  • la surveillance et la gouvernance de l'environnement.

Le PROE s’emploie à mettre en œuvre ses priorités stratégiques en apportant une assistance technique et stratégique à ses membres insulaires et en leur offrant un appui direct au niveau national, tout en renforçant les capacités techniques et en élaborant des approches communes adaptées au titre d’une collaboration au niveau régional.

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