La CITES nomme un cadre chargé des bois

Mise à jour le 12 janvier 2021

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 

La CITES nomme un cadre chargé des bois

Genève, le 4 février 2008 – Réagissant aux préoccupations exprimées par les gouvernements au sujet de la perte d’espèces d’arbres due au commerce international illégal et non durable, le Secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) annonce aujourd’hui la nomination d’un cadre chargé des essences produisant du bois, M. Neil Ellis. Cette nomination a été rendue possible grâce l’appui généreux du Gouvernement australien.

Le nombre d’espèces d’arbres soumises à une réglementation stricte du commerce dans le cadre de la CITES a augmenté rapidement ces dernières années. Depuis 2002, plus de 50 espèces de grande valeur commerciale ont été inscrites à l’Annexe II de la CITES et requièrent donc la délivrance d’un permis d’exportation pour pouvoir faire l’objet d’un commerce international. Ces espèces sont exploitées en tant qu’arbres ornementaux ou pour leur bois, leurs extraits médicinaux, leur résine, etc.; elles incluent l’acajou des Antilles, le bois-brésil (également appelé pau-brazil ou pernambouc), le palissandre, les ifs d’Asie, toutes les espèces de ramins et de bois d’agar, et divers palmiers. La nomination d’un cadre chargé des bois améliorera la coordination des actions menées par la CITES pour parvenir au commerce international durable de ces espèces.

En 2007, le Secrétariat CITES a agi en partenariat avec l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT) afin d’obtenir de la Commission européenne une subvention de trois millions d’euros pour financer un projet visant à améliorer la capacité des pays d’appliquer la CITES pour certaines espèces importantes d’Amérique du Sud, d’Afrique de l’Ouest et d’Asie du Sud-Est: le teck africain, l’acajou des Antilles et les espèces de ramins. Le nouveau cadre jouera un rôle essentiel dans la mise en œuvre de ce projet.

“Parvenir à un réel changement sur le terrain pour enrayer l’abattage illégal et la surexploitation des espèces d’arbres à grande valeur commerciale est un défi majeur que doivent relever les pays d’exportation” a déclaré le Secrétaire général de la CITES, M. Willem Wijnstekers. “Pour que les forêts continuent d’entretenir une riche biodiversité et d’atténuer les effets du changement climatique, il faut améliorer la durabilité de l’industrie du bois, faute de quoi cette activité n’apportera des avantages économiques importants qu’à court terme”, a-t-il ajouté.

M. Ellis est un scientifique spécialisé dans la gestion des ressources et de l’environnement; il a travaillé pendant 13 ans auprès du Gouvernement australien – les quatre dernières années en tant que directeur de l’organe de gestion CITES au Département de l’environnement, des eaux, du patrimoine et des arts.

Note aux journalistes:

Pour plus d'informations, voir www.cites.org ou contacter Juan Carlos Vasquez à +41 22 917 8156 ou [email protected].

 

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