Publication par le Consortium international de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages (ICCWC) de son Rapport bisannuel 2021 - 2022

Mise à jour le 20 juillet 2023

 

Genève, 20 juin 2023 – Le Consortium international de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages (ICCWC) vient de publier son Rapport bisannuel 2021 - 2022, un document qui met en lumière les réussites et réalisations des pays soutenus par les partenaires de l’ICCWC dans la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts.

Ces pays ont fait de solides avancées dans la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages. Le rapport présente les dispositions mises en œuvre par les services de lutte contre la fraude du monde entier pour mieux dissuader, détecter, arrêter et démanteler les réseaux criminels impliqués dans ce type de criminalité. L’action mondiale a débouché sur de nombreuses réussites et, avec le soutien de l’ICCWC, la collaboration et la participation aux activités et aux efforts de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages n’ont cessé de s’intensifier.

Cover of ICCWC Biannual Report 2021-2022_large tree photo

Voici un aperçu d’une partie des activités présentées dans le rapport :

  • Opérations Thunder 2021 et 2022
    Le rapport présente les opérations de répression des crimes liés aux espèces sauvages menées à l’échelle mondiale sur les années 2021 et 2022 connues sous le nom d’« Opérations Thunder », en accordant une attention particulière aux saisies réalisées dans le cadre de ces initiatives en 2022.
  • Activités diverses de l’ICCWC dans le monde
    Le rapport présente les points saillants des activités menées à bien par l’ICCWC dans les domaines de la protection des scènes de crimes, de la lutte contre la corruption, de la coordination transfrontalière, des nouvelles technologies, de la criminalistique appliquée aux espèces sauvages, du blanchiment d’argent et de la criminalité financière ; il décrit également plusieurs ateliers, cours et de formations destinés aux agents chargés de la lutte contre la fraude dans le monde entier.

Le Consortium a apporté son aide sur la base d’une approche ciblée visant à renforcer les systèmes de justice pénale et à offrir un soutien coordonné pour accroître l’efficacité des mesures de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages, au moyen par exemple d’une assistance technique, d’opérations d’envergure mondiale fondées sur le renseignement, d’activités de renforcement des capacités, de formations aux enquêtes financières, d’évaluations des risques de corruption ou du recours à des techniques de criminalistique de pointe.

Si des pays du monde entier ont beaucoup progressé dans la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages au cours des deux années écoulées, ce phénomène n’en reste pas moins une menace importante. Il importe de lutter contre la corruption pour renforcer la lutte contre la fraude, d’améliorer la gouvernance et de sensibiliser à l’incidence négative de la criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts. Il est essentiel d’impliquer et de responsabiliser ceux qui sont en première ligne, de travailler en collaboration avec les pays et de leur fournir les outils, les services et l’aide technique dont ils ont besoin pour lutter plus efficacement contre ce type de criminalité. Il importe en outre que les pays axent de plus en plus leurs efforts sur les enquêtes, les poursuites et les condamnations.

Aujourd’hui plus que jamais, les travaux de l’ICCWC sont d’une importance cruciale. L’ICCWC s’engage à poursuivre ses activités de soutien aux pays dans la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts en mettant en œuvre la Vision de l’ICCWC à l’horizon 2030 – Vers un monde exempt de criminalité liée aux espèces sauvages, comme indiqué dans le rapport bisannuel. La Vision 2030 est une feuille de route ambitieuse qui guidera les travaux de l’ICCWC au cours de la décennie à venir afin de s’assurer que le Consortium continue de jouer un rôle de premier plan dans l’aide apportée de manière coordonnée à l’échelle mondiale à l’ensemble des responsables de la lutte contre la fraude.

L’appui apporté par le Consortium aux pays du monde entier est rendu possible grâce au généreux soutien de l’Union européenne, de l’Allemagne, des États-Unis d’Amérique, de la France, de Monaco et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, et.

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À propos de l’ICCWC

ICCWC - Consortium international de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages

L’ICCWC est un partenariat unique qui réunit cinq organisations intergouvernementales : le Secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), l’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL), l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le Groupe de la Banque mondiale (GBM) et l’Organisation mondiale des douanes (OMD).

En apportant un appui technique, des outils, des formations et un soutien opérationnel, l’ICCWC travaille sur l’ensemble du système de justice pénale, en renforçant les capacités des agents de première ligne en charge de la lutte contre la fraude dans les pays et régions du monde touchées par la criminalité liée aux espèces sauvages.

Pour lire le Rapport bisannuel 2021 – 2022 de l’ICCWC (en anglais), cliquer ici.
 

Pour de plus amples informations : iccwc-wildlifecrime.org.

 

À propos de la CITES

La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) a été signée le 3 mars 1973 et est entrée en vigueur le 1er juillet 1975. Avec 184 Parties (183 pays + l’Union européenne), elle reste l’un des outils les plus puissants au monde pour la conservation de la faune et de la flore sauvages grâce à la réglementation du commerce international de plus de 40 900 espèces d’animaux et de plantes sauvages. Les espèces inscrites aux Annexes de la CITES sont utilisées quotidiennement dans le monde entier pour l’alimentation, les soins de santé, l’ameublement, l’habitat, les souvenirs de voyage, les cosmétiques ou la mode. La CITES vise à garantir que le commerce international des espèces inscrites est durable, légal et traçable et qu’il contribue à la fois aux moyens d’existence des communautés qui vivent au plus près de ces espèces et aux économies nationales, pour la santé de la planète et la prospérité des populations, à l’appui des Objectifs de développement durable des Nations Unies.