Pour mettre en œuvre efficacement l’inscription des hippocampes à l’Annexe II de la CITES, les Parties d’origine, de transit et de consommation pour lesquelles il existe des preuves de commerce international illégal et/ou non durable d’hippocampes séchés sont encouragées à :
a) collaborer avec les principales parties prenantes et les spécialistes de ces espèces afin d’élaborer des plans d’action nationaux ou régionaux visant à améliorer l’application de la CITES pour les hippocampes, et qui devraient inclure, entre autres, les éléments suivants :
i) encourager la collaboration et la communication entre les principales parties prenantes au niveau national et régional, notamment les agences chargées de l’environnement, de la pêche et de la lutte contre la fraude, en matière d’application de la CITES et de collecte de données concernant le commerce international des hippocampes ;
ii) améliorer les activités de suivi, de détection et de lutte contre la fraude en ce qui concerne les hippocampes dans les zones côtières et aux points de transaction (p. ex. sur les marchés, en ligne, dans les zones maritimes et dans les ports aériens et maritimes) ;
iii) soumettre au Secrétariat des informations complètes et précises sur le commerce international illégal d’hippocampes dans leurs rapports annuels sur le commerce illégal, comme requis conformément à la résolution Conf. 11.17 (Rev. CoP19), Rapports nationaux, et à l’appui de la décision 19.228, paragraphe a) ;
iv) se préoccuper des principaux moteurs du commerce illégal et non durable en réglementant et en limitant efficacement l’utilisation d’engins de pêche non sélectifs, tels que les chaluts de fond et les filets maillants, afin de réduire leurs impacts sur les hippocampes, et lutter contre la pêche illégale, non réglementée et non déclarée (IUU) des hippocampes en développant les meilleures pratiques pour un prélèvement durable ; et
b) partager les progrès réalisés dans l’élaboration et la mise en œuvre de ces plans d’action nationaux ou régionaux avec le Secrétariat pour son rapport à la 33e session du Comité pour les animaux.